Automne 2015.

 

Ma mère me tanne depuis des semaines pour que je réfléchisse à un cadeau de 25 ans.

 

Un soir, pas fait comme un autre je sors faire un footing qui changera le cours de ma vie.

 

À mi parcours environ, je suis frappé d’un éclair dans lequel est écrit :

« Stage de Kite surf ».

 

C’est tout trouvé, pour mes 25 ans, je mettrai un premier pied à l’étrier de cette pratique qui m’attire : le Kite Surf !

 

Un pote du tennis me raconte que son frère est parti faire de la planche à voile en Polynésie avec l’UCPA.

 

Le rêve !

 

En rentrant, je parcours leurs destinations Kite et me prend à rêver d’exotisme.

 

Mon imagination m’envoie en Guadeloupe, la raison plutôt en Tunisie !

 

13 Novembre 2015, je fête mon anniversaire qui a lieu le 14 sur la péniche du Rosa Bonheur sur Seine.

 

La fête bat son plein, les personnes que j’aime son réunies lorsque soudain, Mimi la boss des lieux s’empare du micro.

 

Une fusillade vient d’avoir lieu au Bataclan.

 

Elle ne donne pas plus d’informations pour éviter l’agitation mais les réseaux sociaux le font pour elle.

 

23h, la fermeture du lieu est annoncée.

 

Rentrez chez vous dans le calme, pas de mouvements de panique.

 

L’entraide est notable, je regagne mon appart en deux coups d’auto-stop.

 

On est une petite dizaine à prolonger la soirée.

 

Je souffle les bougies, ouvre une enveloppe sur laquelle est écrit…

 

Séjour de Kite-surf, au BRÉSIL !!!!

 

Au BRÉ-SIL BABY !!!

 

Je suis sur le cul et ma première réaction est de dire : « si je rencontre la femme de ma vie la-bas c’est tout bénéf ! ».

 

Le stage est un an plus tard, en novembre 2016.

 

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Dimanche 30 octobre 2016, aéroport Roissy Charles de Gaulle, devant le bureau de l’UCPA.

 

Je fais la queue derrière deux nanas, je ne sais pas encore que je passerai LA plus belle semaine de ma vie avec elles.

 

Je les reconnais au terminal d’embarquement.

 

Elles sont avec un groupe, je me présente rapidement et pars prendre un appel.

 

Mon meilleur pote est en larme au bout du fil, il vient de se séparer.

 

J’essaie en vain de le réconforter pendant une heure.

 

Cette démarche d’apparente bienveillance me suivra un moment,

 

Le groupe m’ayant déjà rangé dans la case asociale.

 

Intérieurement, je sais que l’on va passer une semaine entière ensemble,

 

Et que l’on a tout le temps de faire connaissance.

 

Le voyage est long, très long.

 

Un grand Lyonnais et une Toulonnaise nous rejoignent à l’aéroport de Fortaleza au nord Est du Brésil.

 

Il fait nuit noir, on somnole tous quand un feu de campagne nous sort à peine de notre mode zombie.

 

La semaine est intense, les cours sont rudes, surtout pour les débutants.

 

Le cerveau droit tourne à plein régime, je prends des litres d’eau dans la tronche et parvient à éclater une noix de coco avec le dessus de mon casque.

 

Belle prouesse,

 

J’ai eu chaud.

 

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8 personnes,

 

8 destins qui sont regroupés au même endroit, au même moment.

 

8 célibataires : 5 nanas pour 3 mecs, de 23 à 42 ans.

 

8 vies sentimentales qui trimbalent chacune leurs casseroles.

 

Le cadre est exceptionnel, niché dans la verdure, surplombant un lagon ouvert sur l’atlantique.

 

C’est comme qui dirait, le pied !

 

Les repas sont animés, la semaine devient festive, les rapprochements se font naturellement…

 

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Première vraie soirée.

 

Les brésiliens sont de véritables athlètes de la nuit.

 

Ils sortent en bar de nuit et dansent comme des dieux pour s’échauffer jusqu’à 2 heures du matin.

 

Ces premiers établissements ferment et injectent un flot d’animation dans les rues.

 

Ça parle, ça boit, ça danse et ça avance à petit feu pendant deux bonnes heures vers la prochaine étape…

 

Les boites, ouvertes de 4 à 7h du matin.

 

Nous sommes dans une toute petite ville dans laquelle, en dehors du tourisme,

 

Tout le monde se connait.

 

Je suis à l’aise avec ce groupe de joyeux lurons.

 

Ça me permet de m’ouvrir facilement à la « clientèle » locale !

 

Au bar, sur la piste, aux toilettes, tous les moments sont bons pour interagir avec les locaux.

 

Jusqu’à la fermeture ou je branche une femme de l’âge de ma mère.

 

En tout bien tout honneur !

 

Elle a un style vestimentaire branché décontracté que j’adore, pour moi c’est facile de se rapprocher de ce genre de nanas.

 

Elles sont ouvertes, abordables, fun et souriante.

 

Après tout, c’est quasiment le cas de toutes les brésiliennes dans ce village !

 

(Cette rencontre, aussi courte et fortuite soit elle, m’ouvrira les portes d’une expérience incroyable qui fera l’objet d’un autre récit… alors inscris toi ici pour être sur de le recevoir 🙂

 

Conduit par le flot, nous nous dirigeons gentiment en direction de la seconde partie de la nuit…

 

Un bar de reggae ou le concept est simple :

 

Pied nu dans le sable, bières à la main et mouvements fluides du corps sur effluves de marijuina locale.

 

Première tournée de bières en ce lieu saint,

 

J’emboite le pas d’A qui se dirige vers le bar.

 

Souriante, elle a le teint de peau naturellement bronzé et le caractère décontracté des gens cool du Sud.

 

Elle va plutôt bien dans le décor je dois dire.

 

Ça doit faire un ou deux jours que j’ai envie de me rapprocher d’elle.

 

Le moment est venu mon grand, ce soir, c’est TON soir !

 

On est côte à côte, dans l’ambiance, un peu éméché…

 

Je me penche vers elle,

 

Non, je BONDIS sur elle pour l’embrasser…

 

Et bien naturellement, je me fais recaler !

 

Sur le moment je ne comprends pas,

 

Aujourd’hui je rigole de moi.

 

La pauvre, je ne lui laisse pas le temps de comprendre quoi que ce soit,

 

Je me précipite, la brusque, quel goujat !

 

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S’il y a bien un secret, le voici :

 

Prendre le temps.

 

Être entreprenant,

 

Tout en faisant MONTER le DÉSIR.

 

La suivre au bar était parfait,

 

J’aurai ensuite du lui toucher la main, l’épaule,

 

Puis doucement me rapprocher,

 

Faire monter et laisser s’installer cette légère tension sexuelle,

 

Regarder ses lèvres,

 

Et doucement y aller…

 

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C’est en se trompant que l’on apprend !

 

Imagine la scène et le malaise…

 

Sur le moment il vaut mieux en rire,

 

Et tourner la situation en blague.

 

Pas toujours évident.

 

On a quand même du reprendre une bière pour fêter ça et ronfler sacrément fort ce soir là…

 

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Jour d’après

 

Une fille, par définition, parle.

 

Peut être plus qu’un homme.

 

Dans ce groupe, comme évoqué plus haut,

 

La part féminine est plus importante,

 

Alors le bâton circule et me revient aux oreilles.

 

Mais d’une bonne manière…

 

Puisque ma messagère me conseille délicatement d’y retourner…

 


 

Pour connaître la suite de l’histoire, obtenir l’analyse intégrale ET savoir précisément quoi faire dans ce cas de figure, inscris toi ici et je te l’enverrai personnellement :

http://bit.ly/clublecturemaxetmia

 


 

3 ans plus tard, elle est enceinte de 4 mois…

 

L’audace a du bon,

 

Je ne cesserai de vous le répéter.

 

Avec amour et confiance en votre destin,

 

Ne lâchez rien,

 

Max et Mia.

 

Pour recevoir l’intégralité du récit et son analyse inscris toi ici :

http://bit.ly/clublecturemaxetmia

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C’est ce qui s’appelle prendre un VENT !

Un vent version audio

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